La notion de machine a souvent été mobilisée par la littérature et le cinéma pour servir de miroir à l’humain.
Mais imiter c’est aussi entrer en résonance, interagir.
Une machine autopoiétique engendre et spécifie continuellement sa propre organisation parce qu’elle est continuellement soumise à des perturbations externes.
Un labo, un ring, des langages, deux corps, mécanique et organique, construisent des topologies éphémères, tangibles et virtuelles. Entre écriture et improvisation, entre la ligne et le réseau, ils éprouvent et ajustent continuellement leur distance à l’autre jusqu’à trouver celle qui laisse les corps autonomes et qui permettra peut-être l’émergence d’une nouvelle forme d’altérité.
Link Human/Robot est une performance chorégraphique pour une danseuse et un robot.
Ce projet s’est construit au fur et à mesure de la rencontre entre une artiste et un chercheur en robotique, il a également donné lieu à un livre où se croisent différentes visions de cette robotique contemporaine et de l’évolution de cette relation singulière entre l’humain et le robot, celle d’un anthropologue, d’une écrivain, d’artistes et de scientifiques.